Abdelwahed Tétouani Le « Canari des Palais »

28Le rarissime Rossignol du Maroc des années soixante, Abdelwahed Tétouani retrouve toute sa prestance et ses Lettres de Noblesses en étant accueilli avec une grande considération et beaucoup de respect en ouverture du Festival International des Arts et de la Culture « Eté des Oudayas », pour recevoir, des mains du ministre de la Culture, le prestigieux Trophée du Festival dans sa cinquième édition. La sculpture de ce magnifique Trophée étant réalisée par le géant de la sculpture du Monde Arabe Sahbi Chtioui. Certes, cet Hommage légitime est justifié à plus d’un titre, du fait que durant sa longue carrière artistique professionnelle, ce chanteur de charme exceptionnel, alias « Canari des Palais », a été l’un des pionniers et Leaders incontestés qui ont marqué la chanson marocaine à l’aube de l’indépendance du Maroc. Ayant conquis les faveurs de Feu SM le Roi Hassan II, il a rejoint l’Orchestre Symphonique du Palais sur ordre Royal. L’Histoire reconnait ses Hommes de Valeur et ne manque jamais de les citer quand il est nécessaire de rafraichir les mémoires. Or, interprète bien expérimenté, doté d’un souffle très puissant, il est aussi compositeur de mérite à l’égal de ses contemporains, entre autres, Abdelkader Rachdi, Mohamed Ben Abdeslam, Larbi Kawakibi, El Gharbaoui ou Fouiteh. Ce pilier de la chanson marocaine dite moderne, a joué de surcroit, un rôle majeur dans la découverte, puis l’instauration de l’Opérette arabe dans le creuset musical, riche et varié, du nouveau Patrimoine Maghrébin. Légende vivante puis témoin de son temps, Abdelwahed Tétouani, nous rappelle avec nostalgie, la belle époque d’un âge d’or révolu.

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