Algérie / France

PARIS, France, (APO)/ – Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 9 juillet 2014
Q – Le juge antiterroriste Marc Trevidic a indiqué ce matin qu’il n’avait toujours aucune autorisation d’Alger pour se rendre sur place dans l’enquête Tibehirine. Le 10 juin, de retour d’Alger, M. Fabius avait assuré que le juge pourrait se rendre en Algérie “dans les jours qui viennent”. Pourquoi la situation reste-t-elle bloquée ?
R – L’affaire de l’assassinat des moines de Tibéhirine s’inscrit pleinement dans le cadre de l’entraide judiciaire entre la France et l’Algérie.
Lors de son déplacement à Alger les 8 et 9 juin dernier, M. Laurent Fabius a abordé ce sujet avec les autorités algériennes qui ont répondu positivement à la requête du juge Trévidic de se rendre sur place.
La dernière visite en Algérie du juge Trévidic, en novembre 2013, s’était bien déroulée. Elle a constitué une étape importante dans l’exécution de cette demande d’entraide. Le principe de la prochaine visite du juge n’est pas remis en cause. Nous espérons qu’elle pourra intervenir prochainement.
La France demeure très attachée à ce que les circonstances tragiques qui ont causé la mort de ces hommes de paix soient établies et réitère son soutien aux familles des victimes.
SOURCE
France – Ministry of Foreign Affairs

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